Etant un peu "perimé", l'information sur cette nouvelle dance Algérienne ne m'arrive que ces jours çi ! Il faut que jeunesse se fasse malgré tout...
C’est une danse que tous les jeunes Algériens exécutent lorsqu’ils sont joyeux. Une danse qui les met en transe dans les moments de liesse ou de fête. Une danse qui est devenue aujourd’hui un véritable effet de mode. Cette danse s’appelle la Way Way. Certains l’appellent aussi la Ey Ey Ey. Sur YouTube, des milliers de vidéos ont été postées par des jeunes gesticulant sur de la musique Raï. Sur Facebook, des pages sont consacrées à cette danse populaire. On y voit des jeunes, des enfants, des adultes, des femmes et même des personnes âgées danser sur un air de Raï. Les mouvements se ressemblent et s’enchaînent : les mains levées en l’air, les déhanchements, les mimiques comiques, les pieds incessamment en mouvements et une chorographie qui fait plier le corps dans des postures qui mélangent souvent la sensualité et la coquinerie. Cette danse englobe une gestuelle si diversifiée qu’elle demeure encore “inclassable”. S’agit-il d’une teckonik à l’algérienne ? Difficile de répondre…
Et pour cause, la Way Way, ou “Ey Ey Ey”, chacun la danse comme il veut pour transmettre le message qu’il souhaite communiquer à l’autre. Chacun adopte les expressions qui lui sont chères et qui révèlent un état d’esprit propre à soi-même ou à son groupe d’amis. Cette danse, qui est devenue encore plus populaire pendant la Coupe du monde en Algérie, séduit de jour en jour les jeunes Algériens. Elle intrigue aussi les adultes qui n’arrivent pas à la comprendre, la décrypter ou la cerner. Et pourtant, tout a commencé avec une chanson de Raï rendue célèbre par Cheb Mohamed Benchenet, un jeune chanteur originaire d’Oran qui monte en puissance sur la nouvelle scène algérienne. La chanson s’intitule justement : Way Way 2014.